Ce n’est pas un snafu! Le m-commerce devient un poids lourd du commerce en ligne. « m » signifie « mobile » et « m-commerce » fait référence à toutes les transactions commerciales électroniques effectuées via des appareils mobiles (smartphones et tablettes).
La croissance du secteur est exceptionnelle. Il ne s’agit plus seulement de réserver un billet de train, un billet d’avion ou un billet de spectacle. Dans le monde d’aujourd’hui, les commandes en ligne peuvent être effectuées à toute heure du jour ou de la nuit, dans n’importe quel secteur ou créneau.
Des études sont menées depuis des années pour étudier les évolutions du marketing et la réaction des consommateurs face aux achats m-commerce. Toutes les entreprises de l’industrie du commerce électronique doivent être conscientes des tendances les plus importantes du commerce électronique sur les smartphones et les tablettes, qui conduiront à détrôner le commerce électronique sur un ordinateur de bureau.
Quelles sont les caractéristiques du m-commerce et comment le transformer en une expérience client adaptée aux appareils mobiles tels que les smartphones et les tablettes ? Nous vous avons dit la vérité !
Commerce mobile : sa définition et ses avantages
Le terme « commerce électronique » fait référence à toutes les transactions commerciales effectuées via Internet. Le m-commerce, quant à lui, consiste uniquement en des transactions en ligne effectuées via un appareil mobile, tel qu’un smartphone ou une tablette, plutôt qu’un site Web ou une application. En tant que tel, le commerce mobile relève de la sous-catégorie du e-commerce.
Le commerce mobile a vu le jour vers 2012, lorsque la technologie sans fil et en réseau a explosé en popularité. Même si la 3G est arrivée sur tous les continents, elle a permis une augmentation des activités électroniques, y compris les achats en ligne via les smartphones et les tablettes.
Les pratiques marketing dépendent de plus en plus de l’achat de produits et de services via des appareils mobiles. Tout est facilité grâce à la technologie qui accélère et simplifie le processus d’achat. Cartes de fidélité, moyens de paiement en ligne, coordonnées… Toutes les données du client sont stockées directement sur les appareils connectés aux sites Internet, loin de la file d’attente physique des caisses.
En 2020, 54,3% des Français avaient déjà utilisé une application de shopping et 34,3% avaient passé une commande d’un article en euros via mobile, selon We Are Social (via Useradgents). 28 % de ceux qui ont activé les notifications push des applications marchandes sont invités à effectuer un achat sur le site Web ou l’application du marchand.
Les consommateurs sont confrontés à de nouvelles exigences en raison de ces nouvelles applications. Au départ, si vous voulez attirer les clients, vous avez besoin d’une conception Web qui donne la priorité aux appareils mobiles, tels que les smartphones et les tablettes, par rapport aux autres tailles et résolutions d’écran.
Quel est l’état actuel du m-commerce français et mondial ?
L’année 2020 a été marquée par une crise du secteur de la santé qui a déclenché une fermeture obligatoire des commerces et un nouveau type d’incarcération. Dans cet environnement, les sites de commerce électronique sont devenus le premier moyen d’atteindre un large éventail de marchés.
App Annie, la principale autorité mondiale sur le marché des applications mobiles, a révélé les chiffres de fin d’année pour les transactions mobiles dans son rapport « The State of Mobile 2021 ». En seulement 12 mois, le marché des applications mobiles a explosé au même rythme qu’il l’aurait fait sur une période de deux ou trois ans.
Les dépenses en applications de vente au détail ont augmenté de 20 % en un an seulement, atteignant 143 milliards de dollars de dépenses, selon les dernières données. En termes d’applications, 218 millions de nouvelles applications ont été téléchargées, soit une augmentation de 7 % par rapport à l’année précédente.
En France, les chiffres sont en hausse : 2,06 milliards de dollars ont été dépensés par les clients français en applications, et 2,15 millions d’applications ont été téléchargées. En France, le m-commerce vient de commencer.
Les industries en ligne les plus discutées
Contentsquare vient de publier les résultats d’une étude menée sur une période de douze mois dans dix pays différents et incluant 7 milliards de sessions sur 400 portails e-commerce différents. Selon cette étude, les entreprises du luxe, de la mode et des cosmétiques sont parmi celles qui connaissent la croissance la plus rapide sur mobile.
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La grande distribution (57 %), l’automobile (57 %) et l’électroménager/high-tech viennent juste après ces marchés (56 %). Selon Contentsquare, 67,2 % des ventes en ligne sont réalisées via des appareils mobiles. Cependant, les taux de conversion mobiles ne dépassent pas ceux des terminaux fixes pendant une heure.
Dépenses sur le PC vs. Dépenses liées aux appareils mobiles
Contentsquare, les taux de conversion sur mobile restent bien inférieurs à ceux des sites à durée déterminée. 3,20% vs 1,58% sur mobile pour la mode, 3,09% vs 1,57% pour les cosmétiques, et toutes les autres industries sont concernées par ces écarts. Seuls les plus aisés peuvent travailler à domicile : 1,06 % contre 0,97 % sur les appareils mobiles, soit un équilibre presque parfait.
Selon les recherches de Contentsquare, 53 % des utilisateurs abandonneraient une interface dont le chargement prend plus de trois secondes. Les visiteurs qui utilisent le moteur de recherche du portail pour trouver le site verront leurs ventes augmenter de 150 %. Il y a une bonne raison de se concentrer sur l’optimisation des moteurs de recherche plutôt que sur le référencement…